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La Presse
2 days ago
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La chance de se faire un nom pour de bon
La chance de se faire un nom pour de bon Il a beau être en pleine ascension, il a beau déjà avoir un titre mondial en poche, Osleys Iglesias demeure quelque peu méconnu sur la planète boxe. Il a cependant la ferme intention de mettre fin à cet anonymat relatif dans trois semaines. Le 4 septembre, le boxeur de 27 ans se mesurera au Russe Vladimir Shishkin au Casino de Montréal. L'enjeu de cet affrontement n'est pas banal : le gagnant deviendra l'aspirant obligatoire au titre de l'IBF chez les super-moyens, détenu par Saul « Canelo » Álvarez. Il s'agira d'un premier combat en 2025 pour le Cubain, lui qui s'est battu à quatre reprises l'an dernier. Iglesias, recruté par Eye of the Tiger Management en 2023, est déjà champion de l'IBO chez les 168 lb. Une fédération, il faut bien le dire, beaucoup plus confidentielle que l'habituel quatuor formé de l'IBF, du WBC, de la WBA et de la WBO. Mais grâce à ce choc d'envergure organisé par l'un de ces quatre grands cavaliers pugilistiques, et à la récompense qui attend le vainqueur, Iglesias aura la meilleure chance qu'il ait eue jusqu'ici de se faire un nom sur la scène internationale. Et il compte en profiter au maximum. « Ce combat va faire beaucoup de bruit et va résonner un peu partout dans le monde », résume le boxeur en visioconférence avec La Presse vendredi, par l'entremise d'un interprète. C'est le combat qui va m'ouvrir les portes au niveau mondial. C'est le genre de combat où, quand on y arrive, les gens disent qu'il faut être au niveau. Je suis au niveau, et on va montrer que je le suis. Osleys Iglesias Toujours invaincu chez les professionnels, Iglesias a obtenu 12 de ses 13 victoires en passant le knock-out à son adversaire. Il surfe actuellement sur une séquence de sept gains consécutifs acquis avant la limite. Sa force de frappe ne fait plus aucun doute pour tous ceux qui l'ont vu à l'œuvre. Mais étant donné tout ce que ce combat représente, ressent-il une pression supplémentaire pour non seulement l'emporter, mais le faire de façon aussi convaincante que spectaculaire ? « Quand j'entre dans la danse, je vais danser, illustre-t-il. Quand je vais travailler, je travaille. Pour moi, ce n'est pas de la pression. Au contraire, ce sont des opportunités. » Il trouvera cependant un ennemi redoutable sur sa route. Car on peut en effet présumer que Shishkin (16-1, 10 K.-O.), âgé de 34 ans, voudra venger sa seule défaite en carrière, subie en octobre dernier face à William Scull. Une décision unanime des juges qui n'a pas manqué de soulever la controverse. « [Contre Shishkin], c'est le genre de combat qui peut se compliquer, croit Iglesias. Il faudra aller chercher la technique, la contre-attaque. Je visualise beaucoup ce combat. Mais préparé comme je le suis, je peux gagner. » Un rival si proche La division des super-moyens est en pleine ébullition par les temps qui courent. « Canelo » Álvarez en demeure le grand roi, mais les prétendants à la couronne sont nombreux. Et affamés. Iglesias est bien sûr l'un de ceux-là, mais un autre poulain de l'écurie Eye of the Tiger a aussi ses visées sur la ceinture. Vous aurez reconnu ici Christian Mbilli, qui se battra d'ailleurs le 13 septembre contre Lester Martinez en Arabie saoudite… en sous-carte, tiens donc, du duel entre Álvarez et Terence Crawford. Assisterons-nous à la naissance d'une rivalité, amicale mais néanmoins fratricide, entre Iglesias et Mbilli en attendant un hypothétique affrontement entre eux, alors qu'ils feront leur chemin vers le championnat du monde ? Oubliez ça. Du moins, selon Iglesias. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE Christian Mbilli « Christian, ce n'est pas quelqu'un à qui je porte attention, lâche-t-il. Je lui souhaite le meilleur. Le minimum d'amitié qu'on a, c'est de se dire : allô, bonjour. Mais je suis prêt pour tout le monde dans ma division, que ce soit Canelo, [Diego] Pacheco ou Christian. » « Je sais qu'il veut devenir champion à 168 lb, mais il y a une tornade qui vise le sommet aussi », ajoute celui qu'on surnomme El Tornado. Une promesse à tenir Même s'il l'emporte contre Shishkin, Iglesias ne sera pas satisfait. Enfin, pas totalement. Un statut d'aspirant obligatoire, c'est bien. Un éventuel titre mondial, c'est encore mieux. Mais ce qu'il souhaite surtout, c'est tenir cette promesse faite à sa mère lorsqu'il s'est expatrié en Allemagne pour poursuivre son entraînement. Là où il demeure toujours, avec sa femme et leur enfant. La promesse de rentrer dans sa terre natale uniquement lorsqu'il aura mis la main sur toutes les ceintures chez les super-moyens. Une quête pour le moins colossale. « La promesse que je lui ai faite, ça fait cinq ans que je l'ai faite, et je tiens à l'accomplir, insiste-t-il. Ce n'est pas de devenir champion du monde avec une ceinture, c'est d'être champion avec toutes les ceintures. » Iglesias affirme cependant qu'il ira visiter sa mère après le duel contre Shishkin. Car même s'il est bien déterminé à respecter son engagement, il admet que le poids de la distance se fait parfois sentir. « Un fils va toujours manquer à sa mère, et une mère va toujours manquer à son fils », dit-il. Iglesias espère donc réussir ce pas de plus vers un titre mondial le 4 septembre. Et, par le fait même, vers le bercail.


L'Équipe
03-08-2025
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Deuxième titre de rang pour les Bleuets, vainqueurs de la Pologne en finale du Mondial U19
L'équipe de France des moins de 19 ans a décroché un deuxième titre mondial d'affilée, après celui acquis il y a deux ans par la génération de Mathis Henno, en battant la Pologne en finale (22-25, 25-22, 25-15, 25-12), ce dimanche à Tachkent, en Ouzbékistan. La jeune génération tricolore continue d'écrire l'histoire du volley français. Il y a deux ans, les Bleuets de moins de 19 ans avaient décroché le premier titre mondial d'une équipe de France en Argentine. Leurs successeurs les ont imités ce dimanche à Tachkent, en Ouzbékistan, en s'imposant contre la Pologne (22-25, 25-22, 25-15, 25-12), après avoir écarté le Brésil, l'Italie et l'Iran sur leur route jusqu'à la finale. Si les Polonais, solides au block, ont remporté le premier set, la suite de la rencontre a été dominée de la tête et des épaules par les Bleuets et leur capitaine Noa Duflos-Rossi (20 points), déjà titrés l'an dernier à l'Euro U18. Portés notamment par un Andrej Jokanovic des grands jours (24 points dont 4 contres, comme Duflos-Rossi), les jeunes Français sont revenus à hauteur avant de dérouler jusqu'à la fin de la rencontre. Aucune nation n'était parvenue à remporter deux titres consécutifs au Mondial U19 depuis le doublé de la Serbie en 2009 et 2011.


Le Figaro
02-08-2025
- Sport
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Mondiaux de natation : «C'est juste fou !», Maxime Grousset sur son nuage après une soirée en or et en bronze
Le Français est revenu sur son nouveau titre mondial lors du 100m papillon ce samedi à Singapour, qu'il a fait suivre d'une médaille de bronze lors du relais 4x100m nage libre mixte. Maxime, quel est votre sentiment après une soirée ponctuée d'un titre mondial sur le 100m papillon et d'une médaille de bronze sur le relais 4x100m nage libre mixte ? Maxime Grousset : C'est juste fou ! Je voulais taper un grand coup sur le 100m pap'. Je m'étais senti très bien en séries et en demies hier, mais ce matin, quand je me suis levé, je me sentais encore mieux. J'étais bien reposé, j'avais dormi sereinement. J'avais envie de faire une très belle course. Après, je ne peux pas vraiment expliquer pourquoi. Simplement, je ne ressentais aucun stress, juste beaucoup d'énergie. Je savais que j'étais en forme, prêt pour ce qui m'attendait le soir. Il y a ce temps, 49''62, le troisième plus rapide de l'histoire… Ça aussi c'est fou ! (rires) Je voulais un jour casser cette barrière des 50 secondes. Je l'ai fait assez fortement. Je pensais pouvoir faire 49''9, voire 49''8, mais 49''6, honnêtement, cela me semblait hors de portée. Publicité Comment analysez-vous cette finale ? J'étais très bien sur le premier 50. En revanche, la seconde moitié de course, je l'ai faite plus au mental. Je commençais à craquer un peu sur la fin. Je voyais que Noé (Ponti) revenait sur moi, mais en même temps je me disais qu'il devait encore parcourir quelques mètres pour le faire et que cela n'avait rien d'évident non plus. À lire aussi Mondiaux de natation : Maxime Grousset, un papillon en or massif Que représente pour vous ce titre ? C'est mon deuxième sur le 100m pap' (deux ans après Fukuoka). Cela veut dire que j'ai assumé mon statut ici, à Singapour. Après, à chaud, j'aurais du mal à analyser davantage. Je peux simplement dire que je suis très fier. Sur cette nage du papillon, on vous sent totalement en maîtrise… Oui, c'est vrai. Je sens cette nage. Je n'ai pas eu besoin de l'apprivoiser, cela s'est fait d'instinct. Je me sens bien en papillon. Et puis je suis un nageur qui a de la puissance et le fait de nager le papillon, cela me permet de canaliser cette puissance. Pouvez-vous nous raconter la petite heure qui s'est écoulée entre votre titre sur le 100m papillon, puis le podium et enfin le relais ? Je me suis senti très bien à l'échauffement, mieux qu'hier. Avant le 100m pap', Michel (Chrétien) m'a donné quelques conseils, qu'il m'avait déjà dits mais il voulait que cela soit bien ancré. Il m'a dit de me laisser aller sur le premier 50. Du coup, je n'ai pas eu de retenu et j'ai foncé. Derrière, j'ai pu récupérer un peu avant le podium. Et puis là, cela a été le moment le plus difficile car cinq minutes après la Marseillaise, je me retrouve derrière le plot, focus sur le 100m crawl que je devais effectuer pour le relais. Je crois que cela s'est vu sur ma performance, même si le chrono reste très correct pour un 100m. Mais c'était plus dur que lorsque j'ai nagé en individuel. Et cette médaille de bronze à l'arrivée, que vous inspire-t-elle ? Elle me fait plaisir. Elle fait du bien au collectif. C'est tellement différent de pouvoir la partager. Ce n'est pas moi qui ai fait la performance. Je n'ai pas fait un énorme 100m mais derrière, on a eu Yann (Le Goff) qui a nagé fort, puis Marie (Wattel) et Beryl (Gasteldello) en ont fait de même. Beryl, sur la fin, j'ai cru qu'on était derrière les Italiens mais alors, elle a touché le mur parfaitement. Et merci aux jeunes (Rafael Fente-Damers et Albane Cachot) qui ont nagé ce matin en séries et qui ont rendu cela possible. L'équipe devient de plus en plus forte.